Les grands ratés...

Voici quelques exemples, bien français, de campagnes qui n'ont pas marché et sont même passées complètement à coté de leurs objectifs premiers. grandes gamelles!

Coeur de Lion :
La campagne pour le camembert Coeur de Lion avait choisi de mettre à l’écran une série de
personnages exprimant leur forte personnalité : entre autres, une sourde-muette blonde, une mariée blanche lâchant un non définitif au moment fatidique, mais aussi un Beur déclamant un poème ou un jeune homme noir affirmant à sa belle-mère que, si elle ne l’aime pas, ce sentiment est partagé… Mais, les personnages n’ont pas eu un destin équivalent à l’antenne. Aux heures de forte audience, seuls les personnages les plus classiques, comme la mariée, ont eu droit de cité, les autres ont dû se contenter d’horaires moins exposés. Depuis, Coeur de Lion a choisi de revenir à un discours axé sur le terroir.

Apéricube :
La campagne pour les Apéricubes où des blancs devaient servir de repas à des cannibales, des
hommes de couleur, a été mal vue par les minorités ethniques de notre pays.

Campagne nationale contre le sida :
En 2003, l’Etat a lancé une campagne de prévention contre le sida. Celle-ci met en place une jeune femme noire qui demande à son compagnon de faire le test du sida après être revenu du pays. Cette campagne a été très mal perçue par la population noire en France car certes, le sida est un des fléaux majeurs en Afrique mais cela n’implique pas qu’ils véhiculent et transmettent le sida en France.

Bref, il y a des limites à définir et à ne pas dépasser, et là est toute l’ambiguïté du marketing ethnique. Comment s’adresser à un segment de population en mettant leurs spécificités en avant, sans que cela ne tombe dans le dénigrement, voir dans le racisme ?